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CLAUDE RICH


Documentaire " Claude Rich, j'aime tellement ça la vie ! "

Un film documentaire écrit par Marie Mitterrand et réalisé par Jean-Baptiste Martin


52 minutes (2012) - avec France Télévisions, France 5, Collection 'Empreintes'



Rediffusion "hommage" sur Paris Première en 2017 :
- jeudi 27 juillet à 22h35

1ères diffusions sur FRANCE 5 en 2012 et 2015


Claude Rich, chez lui

SYNOPSIS
 
Théâtre, cinéma, télévision, l’acteur Claude Rich excelle dans tous les rôles depuis six décennies. Il représente une partie de la mémoire affective des cinéphiles et des amoureux du théâtre, il ferait presque partie de la famille tant on partage de souvenirs avec lui !
 
Claude Rich aime la vie et il ne la conçoit pas sans jouer la comédie, il poursuit sa carrière à un rythme très soutenu: il se sent si jeune sur les planches d’une scène ou sur un plateau de cinéma !
 
Claude Rich lève le voile sur le lieu où il se ressource, son sanctuaire, sa maison dans les Yvelines qu’il a modelé tout au long de sa carrière, et sur sa famille, un cercle soudé et aimant qui le soutient sans faille. Sur ce socle, il trouve son équilibre et revisite des étapes de son parcours qui le font toujours autant vibrer aujourd’hui.
 
Pour lui, jouer un rôle passe par un travail préalable méticuleux qui lui permet de travailler la matière artistique de son personnage: s’immerger dans l’univers de l’œuvre, aménager certains dialogues, veiller à chaque détail de la mise en scène.

Par ailleurs, Claude Rich se mue en auteur et a écrit lui-même quatre pièces de théâtre:
Le Zouave,
Un Habit pour l’hiver,
Une chambre sur la Dordogne
et l’adaptation théâtrale du fameux roman de Sandor Marai Les Braises
 
Claude Rich exprime sa vivacité d’esprit et la diversité de sa personnalité au travers de ses rôles. Au gré des représentations théâtrales et des tournages de cinéma où il nous emmène, il nous ouvre peu à peu sa sphère privée pour partager avec nous l’essence de sa vie.
 



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Jean Renoir entouré des acteurs (Claude assis à droite de la photo avec lunettes), sur le tournage de son film "Le Caporal Epinglé" (1961)



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"Les Tontons Flingueurs" de Georges Lautner (1963)

Claude Rich revient dans ce film sur certains rôles majeurs de sa carrière: 

Au théâtre
Le Chateau en Suède de Françoise Sagan (1960)
Victor ou les Enfants au pouvoir de Roger Vitrac (1963)
Le Retour de Harold Pinter (1966)
Hadrien VII de Peter Luke (1970)
Honni soit qui mal y pense de Peter Barnes (1972)
Le Zouave de Claude Rich (1975)
Le Souper de Jean-Claude Brisville (1989)
...
Au cinéma
Les Tontons Flingueurs de Georges Lautner (1963)
La chasse à l’homme d’Edouard Molinaro (1964)
Oscar d’Edouard Molinaro (1967)
10 jours en or de Nicolas Brossette (2012)
...
A la télévision  
Les joueurs de Marcel Bluwal (1960)
...



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"Oscar" d'Edouard Molinaro (1967) avec Louis de Funès



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"Paris brûle-t-il ?" de René Clément (1966) dans lequel il joue deux rôles différents: le lieutenant de la Fouchardière et le général Leclerc

Article dans Le Mondedu 8 janvier 2012
de Macha Séry

A 82 ans, l'acteur conserve une malice et une curiosité intactes
 
De lui, de sa conversation, de son sourire, de sa foulée lorsqu'il se promène dans sa propriété d'Orgeval (Yvelines), émane une légèreté quasi métaphysique. Par sa sveltesse physique et son raffinement intellectuel, Claude Rich ne pose pas au « monstre sacré », titre qu'il pourrait revendiquer, comme quelques-uns de sa génération. Du reste, on ne songe nullement à l'en affubler, en dépit d'une avantageuse carrière menée sur le double front du théâtre et du cinéma.
L'acteur de René Clair, de Jean Renoir, de Claude Chabrol, prêta ses traits à quantité de personnages historiques : Léon Blum, Voltaire, Leclerc, etc. Il fut un inoubliable Talleyrand dans Le Souper, de Jean-Claude Brisville, adapté par Edouard Molinaro, rôle pour lequel il reçut un César en 1994. Il joua aussi bien un pape qu'un séducteur, un escroc qu'un militaire. Même séduction, même autorité.



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"La guerre des Polices" de Robin Davis (1979) avec Claude Brasseur



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"Capitaine Conan" de Bertrand Tavernier (1996)

Article dans Le Nouvel Obsdu 13 janvier 2012
de Alain Riou

Les soixante minutes consacrées (par Marie Mitterrand et Jean-Baptiste Martin) à Claude Rich sont un vrai moment de « bonne heure ».

« Un comédien peut se sentir heureux, à condition d'être un autre »,
dit-il. Ce bonheur par procuration, Claude Rich l'a éprouvé jusqu'à ce jour, pendant les 82 premières années de son existence, qui ont fait de lui un des piliers de l'art dramatique.
Sans doute y a-t-il eu des passages plus difficiles, comme sa cinquième année marquée par la mort de son père. Mais on entend, dans les propos de l'acteur, une telle joie de vivre apaisée, une telle ouverture au monde, et des désirs qui semblent si faciles à contenter qu'on se sent en face d'un sage. « Jeunes comédiens, nous admirions Michel Simon, Pierre Brasseur, Jules Berry et Louis Jouvet ; alors nous nous efforcions de jouer comme eux », commente-t-il sur des images de ses premiers pas télévisés, aux Buttes-Chaumont, en compagnie de Michel Piccoli, Jean-Pierre Marielle et Charles Denner. « Pour être heureux, il suffit sans doute que quelqu'un nous aime », lui fait dire, au même moment, une pièce qu'il joue avec Suzanne Flon.
Il y a de pires manières d'être un autre. Mais la vérité oblige à dire que Claude Rich n'est pas de ces comédiens caméléons qui deviennent le personnage qu'ils interprètent. C'est le contraire. Qu'il soit aristo chez Sagan (« Château en Suède »), gamin de 5 ans pour 1,83 mètre dans l'irrésistible « Victor ou les enfants au pouvoir » de Vitrac, suicidaire amoureux, doux et mélancolique chez Resnais (« Je t'aime, je t'aime »), n'importe quel Anglais (il a joué pendant quinze ans tout le répertoire british, à commencer par Pinter), qu'il soit pour Jean Renoir un prisonnier de stalag d'après ses souvenirs d'enfant de la France occupée dans « le Caporal épinglé », qu'il soit, même, et pour la plus grande exaspération de Lino Ventura, un jeune pédant plein d'arrogance dans « les Tontons flingueurs » de Lautner, Rich reste rigoureusement lui-même, et la magie opère à chaque fois.

En fait, l'arme dont l'artiste a toujours usé, c'est le charme, et si ce numéro d'« Empreintes » a son utilité, c'est par sa façon de détailler non sans gourmandise les mille aspects de cette généreuse vertu, qui a le mérite de profiter aux autres. En fait, c'est une leçon de charme que dispense, pendant une heure, un Claude Rich parvenu au sommet de sa science ; et comme il y a des buts qu'on devrait, nous dit-on, montrer dans les écoles de football, voilà une émission qu'on devrait présenter dans toutes les écoles de séduction. Tout le monde y gagnerait.

Sous ses arbres, encore, Rich reçoit (plus récemment) Jean-Paul Belmondo et Bruno Cremer, autour d'un portrait de Georges Le Roy, qui fut leur professeur au Conservatoire (il avait été aussi celui de Gérard Philipe). Et l'interprète d'« A bout de souffle » remet la Légion d'honneur à celui du « Souper ». En toute simplicité.
Car la sincérité, l'absence d'affectation, la façon de parler directe, sans effet ni emphase, le sourire esquissé sont l'élément fondamental d'un acteur précieux devenu un homme rare, qui ne se croit même pas obligé d'imiter ce qu'il fut pour Sagan, laquelle l'avait choisi pour être, dans sa pièce, « sérieux avec les choses légères, et léger avec les choses sérieuses ».

POUR COMMANDER LE DVD ou ORGANISER UNE PROJECTION

Claude Rich, à Paris, square du Vert Galant


Claude Rich, au milieu des années 1970, avec ses filles Natalie et Delphine (de g à d) et son fils adoptif Rémy


Claude Rich en tournée en Suisse



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"La chasse à l’homme" d’Edouard Molinaro (1964) avec Bernard Blier et Micheline Presle



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"Les Acteurs" de Bertrand Blier (2000)



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"Un Habit pour l'hiver" de Claude Rich (1979) avec Claude Pieplu


Claude Rich - copyright Bruno Barbey Magnum photos 2011


Claude Rich avec le réalisateur Jean-Baptiste Martin - copyright Bruno Barbey Magnum photos 2011



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