Un film documentaire écrit et réalisé par Sylvie Martin-Lahmani et Pascal Lahmani | | |
52 minutes (2010) - Coproduction France Télévisions (France 3) | | |
Festivals de Films : Les Trois Jours de Casteliers à Montréal (Canada - 2013), Festival International de Charleville-Mézières (France - 2012) | | |
Diffusions sur France 3 en 2010 | POUR COMMANDER LE DVD ou ORGANISER UNE PROJECTION |
| Le marionnettiste Jaime Lorca |
SYNOPSIS La ville de Rimbaud est aussi connue grâce aux pantins, mannequins et autres objets inanimés, qui occupent joyeusement la cité pendant le Festival Mondial des Théâtres de Marionnettes. Ce film, Le Temple de la marionnette, témoigne de l'ampleur et de la créativité d’une manifestation qui n’a fait que grandir depuis sa création par une troupe d’amateurs passionnés, Les Petits Comédiens de Chiffons, fondée par Jacques Félix en pleine Seconde Guerre Mondiale.
Le Temple de la Marionnette montre la ville en pleine effervescence pendant cet événement hors norme, son Ecole internationalement connue, et les arts de la marionnette sous toutes leurs formes et dans toutes leurs dimensions !
La marionnette est au centre des arts. Elle fraye avec les arts plastiques, la danse, la musique, et les nouvelles technologies, avec des spectacles traditionnels et contemporains, en salle, et partout dans les rues, français et internationaux… Des marionnettes foraines, géantes ou lilliputiennes… Une myriade de techniques : marionnettes à fils, gaine, ombres, théâtre d’objets… Des œuvres insolites de tous les continents, qui mêlent la robotique et le sacré, l’animisme et la modernité. C’est aussi une fête immense pour le public et un temps de rassemblement et d’engagement très fort pour les habitants.
Charleville, c’est un peu la Babel des marionnettistes du monde entier. Une grande fête populaire, en l’honneur de Guignol, Pinocchio, et autres étranges figures marionnettiques…
| « Por el monte carulé » Compagnie Teatro de las Estaciones |
PRESENTATION
Le Temple de la marionnette montre l’effervescence créatrice des arts de la marionnette, la richesse de cet art ancestral qui existe sur tous les continents depuis des milliers d’années. Etymologiquement, « marionnette » est un diminutif de Marie, en référence aux « petites images de la Vierge » ; le sens moderne est à mettre en relation avec l’image des petites statues de la Vierge pendant les processions ou encore avec des spectacles de poupées qui étaient donnés à la place des Mystères à cette occasion.
De nombreux extraits de spectacles témoignent de cette diversité : du spectacle traditionnel thaïlandais (Ganesh), à la rencontre improbable d’un danseur avec une grue (Transports Exceptionnels), en passant par les spectacles de rue avec marionnettes foraines, géantes ou lilliputiennes… Des spectacles français et internationaux, déjà reconnus ou faisant partie de la relève, traditionnels ou contemporains, représentatifs de la variété des techniques (fils, gaine, ombres, nouvelles technologies, théâtre d’objets…).
La marionnette joue avec les autres arts ! Elle flirte avec la danse, joue avec la musique, s’intéresse aux nouvelles technologies. Sans limites ni tabous, elle se joue des frontières. Parfois satirique, dans la tradition de Guignol, elle est capable d’exprimer de manière poétique, en mots, en gestes et en images, ce que des acteurs de chair ne parviennent pas toujours à faire. Le Festival Mondial des Théâtres de Marionnettes de Charleville-Mézières permet de découvrir des artistes et des techniques variés, des spectacles qui mêlent robotique et sacré, animisme et modernité. Filmer un acteur, c’est saisir le moment où il s’abandonne, trouver l’instant où l’émotion qu’il dégage entre en phase avec celui qui la reçoit. Filmer un pantin, c’est saisir l’instant où l’objet inanimé s’éveille, où la vie apparaît. Nous avons tenté de capter ces instants magiques, où des artistes prêtent voix, vie et souffle, donnent une âme à une pierre, à un pantin, à une chose inerte.
| Stephen Mottram |
Avec, par ordre d’apparition, les troupes suivantes : « Transports Exceptionnels » Compagnie Beau Geste « Ganesh » Compagnie Joe Louis Teater « Roméo et Juliette » Compagnie Papier Théâtre / Alain Lecucq « C’est la lune qui me l’a dit » Compagnie Créature « Por el monte carulé » Compagnie Teatro de las estationes « Petit-Bond » Compagnie Teatro Gioco Vita « Le Musée des petites personnes » Compagnie Zouak « (In) Medea Res » Compagnie Paper Body Collective « Les Tonys » « Les Tringlés » Compagnie Via Cane « Johny and Sybil » Compagnie Saskia Thils « Sourire dans le verre» Compagnie DuoFibios « Le Trébule » Compagnie les Chaussettes en Pâte à Modeler « Variations, parcours marionnettique / Last Cigarette » Compagnie Pseudonymo « Variations, parcours marionnettique / Un Phénomène » Compagnie Pseudonymo « Stage de Formation Philippe Genty » « Stage de Formation et Performance Stephen Mottram » « Les Souliers » installation sonore Arno Fabre « L’Héritier » Compagnie Viaje Inmobil – Jaime Lorca « Les Arrivants » Compagnie Spare Parts Pupetts Theater « Jerk » Gisèle Vienne/Dennis Cooper/Jonathan Capdevielle « Zoé, criminelle innocence » Compagnie Joan Baixas « Chanson de l’Horrible Kong-Ji » Compagnie Ulgul Gwa Ulgul « Ni fini ni infini » Compagnie Théâtre en Ciel « Le Monde inconnu du seigneur Ottfried » Compagnie les Contes d’Asphaldt
| Présentation du film au Festival à Montréal au Canada en 2013
| Affluence sur la place ducale de Charleville-Mézières |
| Jean-Luc Félix, président du Festival mondial des théâtres de marionnettes |
| « Ganesh » Compagnie Joe Louis Teater |
| Philippe Genty |
| Roland Shön, Compagnie Théâtre en ciel |
| Anne-Françoise Cabanis, directrice du festival |
| Stage et performance de Stephen Mottram |
| Stage de philippe Genty |
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